Les achats du futur avec la biométrie et le check-in
Il est impossible de ne pas le voir : Le commerce se transforme rapidement grâce à l'utilisation des technologies numériques. Cela concerne également le supermarché tel que nous le connaissons. Deux tendances actuelles vont marquer l'évolution de leur empreinte.
Pour la plupart des clients, le supermarché le plus proche ressemble encore à ce à quoi ils sont habitués depuis des années. Et pourtant, d'un point de vue technologique, la plupart des magasins n'ont aujourd'hui plus rien en commun avec les magasins tels qu'ils étaient encore exploités il y a dix ans. Les étiquettes de prix électroniques, l'approvisionnement automatisé des marchandises ou l'éclairage à commande centrale qui transporte l'ambiance et met les marchandises en valeur grâce à la technique LED à faible consommation d'énergie sont des exemples de technologies que seuls les experts remarquent. Les technologies actuelles, qui sont actuellement en phase d'exploitation pilote dans de nombreux endroits, seront nettement plus perceptibles pour les consommateurs.
Payer par biométrie
Cela fait désormais partie de la routine quotidienne de nombreuses personnes. Ils se connectent tout naturellement à leur ordinateur portable par empreinte digitale ou reconnaissance faciale (par exemple avec "Windows Hello") ou déverrouillent leur smartphone en regardant dans la caméra ("Face ID", comme l'appelle Apple). C'est non seulement confortable, mais aussi plus sûr que l'utilisation d'un code PIN ou d'un mot de passe. Les articles qui apparaissent de temps en temps dans les médias et qui racontent que des chercheurs ont réussi à déjouer un procédé n'y changent rien. Car ce qui est alors à peine mentionné, c'est l'énorme effort technique qui a été fourni pour atteindre l'objectif. L'empreinte digitale et la morphologie d'un visage sont des caractéristiques individuelles d'une personne. Elles sont uniques et donc supérieures à un simple code numérique.
Il n'est donc pas étonnant que les signes biométriques soient aujourd'hui également utilisés pour sécuriser les transactions lors des paiements. Sur le smartphone, on mise en premier lieu sur l'empreinte digitale : ce n'est qu'avec elle que le portefeuille contenant les informations de la carte de crédit s'ouvre. Et de nombreuses banques permettent désormais dans leurs applications d'autoriser un paiement au moyen de l'empreinte digitale plutôt que de saisir un TAN. Aux États-Unis, la première carte de crédit sécurisée par biométrie a même été présentée récemment.
Dans l'espace asiatique, une autre technique biométrique se répand au point de vente : la reconnaissance faciale. Ainsi, en Chine, le groupe Alibaba l'utilise systématiquement dans les supermarchés qu'il exploite. Les clients ne s'identifient pas seulement pour recevoir des offres individuelles. Ils peuvent également autoriser le paiement via Alipay ("Pay with a smile").
La pandémie pose des défis particuliers à de tels systèmes : Les masques de protection à porter en public cachent une grande partie du visage. La technologie atteint ainsi ses limites, aussi haute résolution des caméras soit-elle. Il reste trop peu de points de données pour pouvoir les comparer avec la référence.
C'est précisément ce problème que GLORY a résolu avec succès au Japon. En janvier, le nouveau système "Bio Pay" de GLORY est entré en phase de test. La technologie reconnaît le visage d'une personne même si elle porte un masque de protection. Une étape importante qui peut contribuer à une meilleure hygiène et protection dans le commerce. D'autant plus que dans les pays asiatiques, le port d'un masque de protection était déjà de bon ton avant la pandémie. Il y est considéré comme poli que les personnes souffrant d'un rhume ou d'une grippe protègent leur entourage en portant un masque.
Reconnaissance faciale même dans les magasins sans personnel
La technologie développée par GLORY devrait également être utilisée dans les magasins sans personnel. Le Japon possède un réseau dense de magasins de proximité, qui jouent un rôle important dans l'approvisionnement de proximité et sont généralement ouverts 24 heures sur 24. Ces magasins font partie intégrante du quotidien de la clientèle. Parallèlement, le Japon est également confronté à l'évolution démographique. Avec une population de plus en plus âgée, les ressources en personnel nécessaires pour faire fonctionner les magasins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 se font de plus en plus rares.
Les chaînes de magasins placent donc de grands espoirs dans le développement de magasins automatisés qui fonctionnent sans personnel sur place. Pour que les paiements puissent y être effectués en toute sécurité, l'identification des clients est une condition essentielle. Ce check-in peut se faire non seulement par smartphone, mais aussi par biométrie.
Indépendamment de la base technologique, les magasins sans personnel sont en train de changer le commerce en Allemagne. Presque toutes les chaînes de magasins ont au moins un concept en phase de test, par exemple tegut avec son concept TEO. Le dernier en date est Rewe avec la "Josefs Box", un magasin sans personnel ni caisse classique, qui propose 24 heures sur 24 un assortiment pour les besoins quotidiens. De telles solutions "walk-in" n'ouvrent leurs portes qu'après que les clients se soient identifiés. Dans le cas du concept Rewe, au moyen d'une carte de crédit ou d'une carte Giro. En raison de leur surface de vente réduite, les magasins ne proposent qu'un assortiment sélectionné, ils ne peuvent et ne doivent pas concurrencer les grands supermarchés. Au lieu de cela, ils joueront un rôle important et complémentaire dans l'approvisionnement de proximité dans les zones rurales. Partout où l'exploitation économique de grandes filiales n'est pas (ou plus) possible, ces concepts innovants assureront l'approvisionnement. Les gens ne devront donc pas se rendre dans le centre le plus proche pour acheter des produits de consommation courante. Cela améliorera sensiblement la situation d'approvisionnement des personnes âgées ou à mobilité réduite.
La biométrie jouera un rôle important dans le paiement sûr et pratique dans ces magasins, comme le montrent les exemples des autres pays. Et la reconnaissance faciale fonctionnera alors même avec un masque.
